Usine à sculpter, corps lumineux. La fabuleuse, telle une luciole gigantesque deviendra un espace de rêveries éveillées. Le corps demande à vivre des fuites statiques. Au-delà des formes visuelles, il ressent la charge de l'expérience. Le lien d'incertitude avec le spectateur est créé par des tensions perceptives où le sens circule mais jamais ne se fige. Seul l'éphémère reste, pour ainsi dire, rien au final, enfin presque rien. Grains de poussière, pensée et chair se déplacent et s'assemblent tout en défiant quiconque de les attraper. Ne restent que des fragments qui forment un "évènement", réel ou imaginé, et qui se dérobent devant la clôture ou l'enfermement, comme se dissout le corps illusoire de l'enfant. (Odette Aslan)