Ce travail reflète les relations constantes entre le photographe et son modèle.

Avec deux photographes, ce rapport est en permanence inversé, réciproque et étendu à d’autres formes que le genre-portrait stricto sensu. En effet, lors de ce voyage, la nature nous a offert des corps alentis. En échange, nos regards lui confèrent un rôle de personnage à part entière.

L’histoire raconte la lenteur d’un été, ses

allers-retours, ses lumières extrêmes,

ses personnages intimes et ses lieux magiques d’aventuriers. Le travail au sténopé sur Polaroïd et Ektachrome confère une patience aux images qui semblent faire flotter lumières et personnages. L’image est une surprise unique : pas de cadre, ni lumière exacte, ni netteté. L’incertitude est au cœur du travail, un point de rencontre improbable entre un appareil artisanal, deux regards et ce qu’ils contemplent.